Il me semble important que les expériences en classe de référence, les temps qu'on appelle d'inclusion, (mais qui selon Charles Gardou, et je partage son analyse, devraient s'appeler des temps inclusifs), soient positifs pour les élèves. Ils leur permettront de retrouver du plaisir à être dans un groupe, à créer des liens avec d'autres enfants, afin de reconstruire une image positive d'eux-même, de l'école ordinaire. La "juste dose" de temps inclusifs est à trouver pour chacun, en fonction de ses besoins, de ses capacités à communiquer, de sa fatigabilité...
C'est le travail quotidien d'un coordonnateur d'ULIS : avec les élèves de l'ULIS, les élèves ordinaires, les enseignants...
Les pratiques inclusives peuvent avoir pour objectif d'apprendre à vivre avec les autres, apprendre avec d'autres en ayant un comportement adapté, en se faisant comprendre...
Les élèves peuvent également avoir des temps d'apprentissages dans leur classe de référence ou dans une autre pour un apprentissage correspondant à leurs besoins.
J'ai pratiqué également les inclusions inversées ou les partages avec d'autres classes. Le principe est simple, ce sont les élèves en situation de handicap qui apprennent aux autres certaines notions, les règles d'un jeu, présentent leur passion, ...
Un cahier pour raconter ce qui a été vécu lors des sorties : le cahier de mes textes. On y met aussi des textes qui sont tapés à l'ordinateur ou la tablette et qui racontent les sorties, avec la classe de référence ou avec le SESSAD ou l'hôpital de jour.